Pour beaucoup, le bon gouvernement dépend principalement des bonnes dispositions de son chef, aussi recherchent-ils le « saint roi », le « saint président »… Plus rares sont ceux qui se posent la question cruciale de la forme de l’institution politique. En effet le philosophe Léo Strauss rappelle que « la question principale de la philosophie politique classique est la question du meilleur régime […] Aristote dit que le bon citoyen pur et simple n’existe pas. Car ce que signifie être un bon citoyen (...)
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Philosophie politique
Articles
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De la nécessité d’une bonne institution
26 décembre 2008, par Faoudel -
« De regimine principum » ou « De Regno » de saint Thomas d’Aquin
2 mai 2008, par MabBlavetTraduction de la partie authentique du De Regno par Claude Roguet avec la collaboration de M. l’abbé Poupon docteur en théologie. Collection : Les maîtres de la politique chrétienne. Éditions de la Gazette Française, Paris, 1926.
Argument
Dédicace au roi de Chypre et objet de l’ouvrage.
Comme je me demandais quel ouvrage vous offrir qui fût à la fois digne de Votre Majesté Royale et conforme aux devoirs de mon état, il me parut particulièrement convenable de composer pour vous, à titre d’hommage, un (...) -
La monarchie absolue de droit divin, impostures et réalité
9 mars 2009, par BetuyLes détracteurs de la monarchie absolue sont nombreux. Il y a bien sûr les Modernes pour lesquels pouvoir absolu signifie pouvoir “arbitraire”, “sans limites”. Plus curieusement, depuis le XIXe siècle, on rencontre aussi des royalistes contempteurs de l’État royal ; ceux-ci conçoivent la monarchie des XVIIe et XVIIIe siècles comme la dérive autocratique d’une monarchie tempérée incarnée idéalement par saint Louis. Qu’était donc réellement cette monarchie absolue de droit divin qui suscite tant de critiques (...)
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Le Ta Hio, traité de politique et de morale naturelle, par Confucius (500 av. JC)
31 mai 2009, par MabBlavetComme un pied de nez aux Modernes, du fond des âges, Confucius rappelle les principes essentiels de la politique, entre autres : Il existe une nature humaine que chaque homme doit accomplir en se conformant aux lois morales immuables et indépendantes de toute volonté humaine. L’autorité est un « mandat du Ciel » mais le chef ne garde sa légitimité que si son gouvernement vise à l’accomplissement de la nature humaine chez ses inférieurs. L’exercice de l’autorité réclame l’effort sur soi par la pratique (...)
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Quand le Pape Sixte V confirmait les lois fondamentales de succession de France
15 juin 2009, par BrekilienLes lois fondamentales de succession de France se sont affirmées au cours des siècles autour de trois grands principes : hérédité et primogéniture, masculinité, catholicité du roi. L’intervention miraculeuse de sainte Jeanne d’Arc montre magnifiquement que ces lois ont reçu l’agrément divin. Cependant et malgré la béatification puis la canonisation ultérieures de la Pucelle, certains minimisent cette confirmation comme relevant peu ou prou d’une “révélation privée”. Nous rappelons ici que le Magistère (...)
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Saint Thomas d’Aquin ou la foi et la raison, par Guy AUGÉ (1974)
14 novembre 2009, par MabBlavetComme la loi révélée, la loi naturelle est aussi une manifestation de la volonté divine. Si l’Église est la gardienne du dépôt de la Révélation, la loi naturelle est quant à elle accessible à toute intelligence par l’observation du réel. Or la politique est naturelle comme la Cité ; aussi, lorsqu’il traite de sciences politiques, saint Thomas n’hésite pas à intégrer la pensée des sages païens tant Foi et raison ne sauraient se contredire. Rompant avec le providentialisme augustiniste de son temps, sans tomber (...)
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La querelle du droit naturel, par Guy AUGÉ (1967)
15 février 2010, par MabBlavetLes détracteurs du droit naturel ignorent souvent qu’ils s’en prennent aux conceptions modernes de Grotius, Kant ou Taparelli d’Azeglio, très éloignées du droit naturel classique énoncé par Aristote et Thomas d’Aquin. Non déductif mais inductif, le droit naturel s’obtient par la soumission de l’intelligence au réel, par l’observation patiente de la nature dans les modèles justes qu’elle offre. Parce que le juste concret est sa finalité, il confère leur autorité aux lois, mais leur ôte tout caractère absolu (...)
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La légitimité, par Guy AUGÉ (1979)
11 avril 2010, par ISHDans la cité traditionnelle, le bien commun est réalisé par l’obéissance librement consentie au roi légitime, en ce que lui-même est soumis à un ordre supérieur à toute volonté humaine. Avec la modernité, la volonté de l’homme s’affranchit de tout ordre dont elle n’est pas la source ; aucune limite ne vient donc plus la borner. Aussi, tout pouvoir qui s’exprime au nom de la volonté générale — pouvoir démocratique ou autocratique — est-il potentiellement totalitaire. Pourtant nombre de royalistes et de (...)
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Les Cahiers de l’Université d’été de l’UCLF
1er août 2018, par VLRL’Union des Cercles Légitimistes de France propose déjà plusieurs outils de formation comme son Programme des études politiques ou le Manifeste légitimiste. Les Cahiers de l’Université Saint-Louis constituent, eux-aussi, une synthèse de la pensée royaliste facilement utilisable dans le cadre d’un travail en cellule d’étude. Chaque année, de nouveaux textes illustrant la pensée légitimiste sont ainsi publiés. L’édition de l’Université d’été 2018 est maintenant téléchargeable. Télécharger les Cahiers de (...)
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Autorité et liberté sous la monarchie française
8 novembre 2010, par Jean-Pierre BrancourtLa philosophe Hannah Arendt remarque bien que « l’autorité implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté. »(1) Et en effet, dans l’extraordinaire diversité de l’Ancienne France, non seulement le Roi protège les libertés concrètes des corps intermédiaires, mais il est aussi le principe de leur unité harmonieuse. Pour ordonner et diriger chacun vers le bien commun, son autorité est absolue, autrement dit indépendante des intérêts particuliers. Parce que le Roi exerce cette autorité à (...)