De la politique génocidaire de la 1re République française, par le communiste Gracchus Babeuf (1760-1797) Chapitre VII du livre « Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier »

Fils de la modernité, le droit-de-l’hommisme provoque son premier génocide en 1793. Au nom de la liberté et de l’égalité, la Première République invente l’archétype du régime totalitaire : le gouvernement par la terreur. Ivres d’idéologie, des comités bureaucratiques décrètent à demi-mots des « populicides » en prenant soin de ne jamais s’impliquer directement et d’en laisser la responsabilité aux exécutants. Lors de leur procès, ceux-ci rétorquent qu’ils n’ont fait qu’obéir aux ordres. Pour expliquer la similitude frappante entre les procès de Carrier, de Nuremberg, des Khmers Rouges… , il faut lire ce témoignage, d’autant plus accablant qu’il émane d’un révolutionnaire illustre. [La Rédaction]

Introduction de Vive le Roy

Chapitre VII de l’ouvrage de Gracchus Babeuf, Du « système » de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier, imprimerie de Franklin, Paris, rue de Cléry. pp. 109-1221.

Titre original du chapitre :

Continuation. Époque où les élagueurs, ayant jugé avoir assez sarclé l’armée républicaine, résolurent de faucher entièrement la Vendée Législation de sang et de flammes. Coïncidence des mesures de Carrier à Nantes, et de celles de Collot à Lyon. Lettre d’Hérault-de-Séchelles. Motion de Merlin de Thionville.

Chapitres déjà publiés :

AVERTISSEMENT : Les titres ont été ajoutés par la rédaction de VLR pour faciliter la lecture en ligne.


La guerre de Vendée doit servir la politique de dépopulation de la Convention

Quand on dit Vendée, il ne faut pas que personne se méprenne sur tout ce que ce mot indique. Il désigne malheureusement bien plus que la quatre-vingt-troisième partie de la France à laquelle on a appliqué ce nom :

Dix départements, écrit Philippeaux, ont été en proie à toutes les horreurs qui peuvent accabler l’espèce humaine.

Il y avait déjà plusieurs mois que Philippeaux déclamait contre les boucheries successives des soldats de la Patrie. Peut-être sans lui n’eussent-elles pas cessé sitôt. Ses cris forcèrent la Puissance2 à les suspendre ; et comme ils décelaient plus d’à moitié ses affreux mystères, pour empêcher que, avec leur complète découverte, ne vienne la chute de leurs inventeurs, l’autocratie comitatoriale3 sentit, et la nécessité de sacrifier son accusateur, et celle de changer de batteries pour rendre invraisemblable l’accusation.

Le despotat4, sans qu’on pût encore démêler quels étaient ses motifs, et seulement sur l’existence des faits, était taxé de ne vouloir point finir la guerre de la Vendée, de ne vouloir en faire qu’un gouffre entretenu pour ensevelir, jusqu’à extinction, leurs légions innombrables.

La persévérance dans la première conduite eût bientôt rendu l’imputation irrésistible. Pour en triompher, il fallait, non seulement promettre de vaincre, mais même s’en assurer à quelque prix que ce fut.

Il fallait des succès tels qu’on n’eût point à craindre d’être démenti et recherché pour avoir qualifié d’imposteur-conspirateur et immolé comme tel, celui qui avait donné à son importante dénonciation la plus grande solennité.

L’atroce décemvirat5 trouva possible de concilier toutes ces choses avec son plan infernal. Il est temps, se dit-il, de tourner la faux de la mort sur la totalité de cette race Vendéenne, dont l’exaspération fanatique, que nous avons eu soin d’entretenir, nous a si bien servis. Assez longtemps elle a profité de toutes les facilités que nous lui avons données pour pouvoir porter la mort ; il faut qu’elle la reçoive à son tour.

En l’effaçant du sol, nous avons l’air de travailler sérieusement à la victoire qu’on nous demande, et au fond, nous ne faisons que servir puissamment notre système ; nous dépopulons, et d’une manière plus ample, plus large, que nous n’ayons encore pu pratiquer. Nous allons moissonner dans le champ le plus vaste et le plus fécond.

Les lois « populicides » votées par la Convention

Ils disent, et vite une législation de sang et de flammes, est bâtie en conséquence.

Cette législation date du premier Octobre. Elle est courte, deux articles de lois la complètent.

– Un décret du premier Octobre porte :

La Convention Nationale compte sur le courage de l’Armée de l’Ouest et des généraux qui la commandent, pour terminer d’ici au 20 Octobre, l’exécrable guerre de la Vendée. La reconnaissance nationale attend l’époque du 1er Novembre, pour décerner des honneurs et des récompenses aux armées et aux généraux qui, dans cette campagne, auront exterminé les brigands .

– Une proclamation de la Convention nationale à l’Armée de l’Ouest, du même jour, dit :

Soldats de la Liberté, il faut que tous les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’Octobre. Le salut de la Patrie l’exige, l’impatience du Peuple français le commande, son courage doit l’accomplir ; la reconnaissance nationale vous attend à cette époque.

– Un autre décret ajoute :

Tous les repaires, moulins et fours des brigands, seront détruits et incendiés. Il sera envoyé à cet effet, par le ministre de la guerre, des matières combustibles de toute espèce.

Ce code est très clair. Exterminer tout les habitants d’un pays, et en brûler toutes les habitations, c’est un bon moyen d’y finir la guerre ; et avec un cœur féroce, tout monstre humain est dans le cas d’entendre et d’exécuter de pareilles lois.

Sur le sens donné à des lois volontairement ambiguës

Et qu’on ne veuille point établir la distinction que par les mots, tous les brigands, on n’a pas entendu tous les habitants, et par ceux, tous les repaires, toutes les habitations.

Je dis ici, moi, que Carrier6 a eu raison lorsque, dans ses défenses, il a soutenu qu’il interprétait la loi comme ceux qui l’avaient faite, en n’admettant point d’exception, en regardant qu’il n’y avait pas dans la Vendée, un seul habitant qu’on ne considérât comme brigand, et que repaires, expression figurée, désignait toutes les habitations.

Je ne suis pas embarrassé pour prouver mon dire. Pour qu’il eût pu exister des exceptions, il aurait fallu qu’aucun homme ne pût être immolé, et qu’aucune habitation ne put être incendiée, qu’après que la qualité de brigand, par rapport à cet homme, et que la qualité de repaire, par rapport à cette habitation, eussent été constatées par un tribunal légal.

Des formes plus expéditives étaient établies. L’exécution de l’embrasement était confiée au pouvoir militaire. Il n’y avait point d’autre jury que la conscience du soldat. Que dis-je, le soldat était en même temps le jury, le juge et l’exécuteur ! Et quand on aura bien fait attention que la faculté illimitée de brûler, emportait tacitement celle de piller auparavant, (mieux vaut-il que je profite de toutes ces excellentes choses que de les laisser dévorer aux flammes) on n’aura pas de peine à comprendre que le soldat devait tout trouver brigands, et repaires de brigands.

Quels moyens d’ailleurs aurait-il eu pour distinguer un non-brigand ? Comment aurait-il pu préserver son repaire placé au milieu de ceux des brigands qu’il fallait incendier ? Il était bien plus court de décider, comme le dit Carrier, qu’il n’y avait point un seul habitant qu’on ne pût considérer comme brigand, et il fallait bien employer les matières inflammables qu’avait envoyées la Convention.
Au surplus, que risquait l’immolateur ? Ses jugements et leur exécution n’étaient sujets ni à recherches, ni à révision.

Des assemblées démocratiques complices

Et quand nos phalanges, transformées en légions d’Erostrates et d’horribles bouchers humains, eurent, armées de cent mille torches et de cent mille baïonnettes, fait palpiter un semblable nombre d’entrailles, et combustionné autant de malheureuses retraites agricoles ; le Comité, appelé si improprement « de Salut public », loin de paraître l’ignorer, ne dissimula pas qu’il remplissait admirablement bien ses vues7, et il se faisait applaudir par le Sénat.

– Faut-il en vouloir au Sénat d’avoir applaudi ?
– Faut-il lui en vouloir d’avoir donné son assentiment aux deux lois brûlantes et égorgeantes que nous avons rapportées ?

Non. La Convention en a tant sanctionné d’autres de la même carnassité, qu’il faut bien croire très vrai ce qu’elle dit, que Robespierre était plus fort lui seul que tous les membres ensemble ; qu’elle était descendue à ce point d’avilissement et de pusillanimité, qu’elle ne pensait plus que par son maître, qu’elle voulait tout ce qu’il voulait, qu’elle approuvait tout sans mot dire, de peur de recevoir de la rude étrivière qu’elle avait eu la honteuse faiblesse de remettre dans ses mains.

Je ne crois point m’écarter de mon sujet. J’en suis à prouver que la Convention ne peut pas empêcher l’Histoire de dire, que, soit exaspération du temps, soit défaut de courage, ce massacre révoltant, et cette combustion à jamais criante de toute la Vendée, qui semblent aujourd’hui exciter les réclamations universelles de son humanité, n’a pas été le crime du seul Carrier, n’a pas été même celui des seuls membres des comités de Gouvernement, si c’est un principe vrai que l’on pêche par le seul assentiment.

Une volonté constante de « destruction totale »

La Convention a donné le sien en concourant aux deux lois d’embrasement et d’extermination, en applaudissant aux nouvelles des progrès successifs de l’exécution ; et l’intention d’une destruction totale et sans réserve, qui se rapproche aussi du grand système, n’est plus équivoque dans cette motion de Merlin de Thionville, dans la séance du 17 Brumaire, que les journaux du temps rendent en ces termes :

J’appelle l’attention de la Convention nationale sur les terres de la Vendée, au partage desquelles on a voulu appeler des réfugiés d’Allemagne. Je pense que nous devons donner la préférence à tant de soldats, Français qui combattent pour la liberté ; mais je pense aussi que la Convention ne doit prendre un parti là-dessus, que lorsque la Vendée sera totalement détruite. Or elle ne l’est pas.

Fayau y fit cet amendement textuel :

On n’a pas assez incendié dans la Vendée : la première mesure à prendre est d’y envoyer une armée incendiaire. Il faut que pendant un an, nul homme, nul animal ne trouve de subsistance sur ce sol. Voyez le Moniteur.

Ce texte est clair. Il était incontesté qu’il fallait faire de la Vendée un pays absolument neuf, qu’il fallait, en un mot, une « totale destruction », et qu’après cela, on repeuplerait, on recomposerait des Colonies toutes nouvelles, des soldats qui auraient eu combattu pour la liberté, entre lesquels seuls aurait été fait le partage des terres.

Cette ouverture de Merlin ne se contredit point du tout avec celle de Lequinio, rendue par ces mots trop remarquables pour qu’on ait pu les oublier : « Si l’on persiste dans le plan de destruction totale. » Les expressions de chacun de ces législateurs à l’égard de ce plan, ont une teinte identique qui annonce que c’était chose absolument convenue et indisputée entre eux.

Mise en œuvre des lois par les Commissions locales

Il y a bien ailleurs à puiser des rapprochements sur la manifestation générale de cet esprit, dans des actes ayant pour objet d’en préluder l’exécution. Voici quelques fragments du code Collot à Lyon, qui annoncent les moyens dont il sut se servir pour faire de cette ville une Commune-Affranchie.

– Extrait de l’Instruction aux autorités constituées, par la Commission temporaire, en date du 26 brumaire l’an deux.

La Commission engage chacune des sociétés, chacun des individus qui la liront, à se pénétrer de l’esprit qui l’a dictée ; mais elle les avertit en même temps qu’en leur indiquant le but où ils doivent tendre, elle n’entend pas leur prescrire les bornes où ils doivent s’arrêter. Tout est permis pour ceux qui agissent dans le sens de la Révolution : il n’y a d’autre danger pour le républicain que de rester en arrière des lois de la république. Quiconque les prévient les devance ; quiconque même outrepasse en apparence le but, souvent n’y est pas encore arrivé, etc.

Signé, Duhamel, Président, Verd, Procureur-Général, Duviquet, Secrétaire-général.

– Autre concernant l’arrestation des gens suspects.

C’est ici que doivent s’évanouir toutes les considérations, les attachements individuels. C’est ici que la voix du sang même se tait devant la voix de la Patrie.

Vous habitez un pays qu’une rébellion infâme a souillé. Eh bien ! citoyens magistrats du Peuple, il faut que tous ceux qui ont concouru, d’une manière directe ou indirecte, à la rébellion, portent leur tête sur un échafaud. C’est à vous de les remettre entre les mains de la vengeance nationale.

Si vous êtes patriotes, vous, saurez distinguer vos amis, vous séquestrerez tous les autres. Vous ne serez pas assez imbéciles pour regarder comme des actes de patriotisme quelques actions forcées et extérieures, par lesquelles les traîtres ont souvent cherché à vous abuser.

Voici le langage que la plupart d’entre eux vous tiendront :

« Mais qu’a-t-on à nous reprocher ? Nous nous sommes toujours bien montrés. Nous avons fait notre service de garde nationale. Nous avons payé toutes nos contributions. Nous avons déposé des offrandes sur l’autel de la patrie. Nous avons même envoyé nos enfants à la défense des frontières. Qu’exige-t-on ? que veut-on encore de nous ? … »

Vous leur répondrez :

« Peu nous importe. Le patriotisme est dans le cœur. Tout ce que vous vantez là, les scélérats qui nous ont trahi, les Lafayette, les Dumouriez, les Custine, en avaient fait encore davantage. Vous n’avez jamais aimé le Peuple. Vous avez traité l’égalité de chimère. Vous avez osé sourire à la dénomination de Sans-Culottes. Vous avez eu du superflu, à côté de vos frères qui mouraient de faim. Vous n’êtes pas dignes de faire société avec eux ; et puisque vous avez dédaigné de les faire siéger à votre table, ils vous vomissent éternellement de leur sein, et vous condamnent à votre tour à porter les fers que votre insouciance ou que vos manœuvres, criminelles leur préparaient… »

Républicains ! Voilà vos devoirs. Qu’aucune considération ne vous arrête. Ni l’âge, ni le sexe, ni la parenté, ne doivent vous retenir. Agissez sans crainte. Ne respectez que les Sans-Culottes. Et pour que la foudre ne s’égare jamais dans vos mains, souvenez-vous de la devise que portent les bannières des Sans-Culottes : « Paix aux chaumières, guerre aux châteaux. »

Nous, qui sommes les intermédiaires entre les représentants et vous ; nous, qu’ils ont chargé de vous surveiller et de vous instruire, nous vous jurons que nos regards ne s’écarteront pas un instant de dessus vous ; que nous emploierons avec sévérité toute l’autorité qui nous est déléguée, et que nous punirons comme perfidie ; tout ce que dans d’autres circonstances vous auriez pu appeler lenteur, faiblesse ou négligence. Le temps des demi-mesures et des tergiversations est passé. Aidez-nous à frapper les grands coups, ou vous serez les premiers à les supporter. La liberté ou la mort. Choisissez.

Lettre du Comité de Salut public à Carrier, le bourreau de Nantes

Qu’on rapproche ensuite cette fameuse lettre de Héraut-Séchelles, au nom du Comité de Salut public, écrite à Carrier :

Voilà comment on marche, mon brave ami !

Je viens de recevoir ta lettre, et au même instant, je l’ai lue au Comité, qui l’a entendue avec une vraie satisfaction. Nous te conjurons d’aller à Nantes, sur-le-champ ; nous t’envoyons un arrêté qui te presse de purger cette ville. Il faut sans rémission évacuer, la liberté ne compose pas. Nous pourrons être humains, quand nous serons assurés d’être vainqueurs. Cours de Rennes à Nantes, et de Nantes à Rennes.

Le caractère de la représentation nationale se déploie avec bien plus de force et d’empire, quand les Représentants ne séjournent pas dans un endroit ; quand ils n’ont pas le temps de multiplier leurs relations ; quand ils frappent de grands coups en passant, et qu’ils en laissent, (sauf à la suivre,) la responsabilité sur ceux qui sont charges de l’exécution.

Cette lettre n’est point, relativement à l’esprit général du système de dépopulation, aussi positivement significative que la motion de Merlin. Mais, sans doute on a pourtant eu raison de la trouver frappante et lumineuse. Quel commentaire n’en doit point encore sortir ! Si on en rapproche la date du 29 septembre, avec celle de la grande proclamation du 1er octobre, combien on trouve que toutes ces pièces coïncident ?

On y voit que la législation de la proclamation, avant la publicité de celle-ci, était déjà en pratique, dans le terrible Comité de Gouvernement.
– « Purge », « évacue », dit la Lettre du 29 septembre.
– « Extermine tout », dit la Proclamation.

C’est ici que s’apprécie bien le rôle de Carrier. C’est ici qu’on voit clairement que ce grand coupable n’était cependant qu’un instrument exécuteur, c’est ici qu’on n’est plus embarrassé de distinguer les instruments moteurs.

La découverte du machiavélisme de la responsabilité, à laisser aux ressorts subalternes, de l’exécution des fameuses mesures révolutionnaires, est un mot d’énigme heureux et justificatif pour un grand nombre d’infortunés Citoyens, que l’Autorité a forcés d’être les outils atroces de ses cruautés. Il eût fallu une grande force de caractère pour refuser d’être barbare, au commandement de la Puissance. Il eût fallu, non-seulement faire abnégation de l’existence, mais se résoudre à emporter en mourant la note d’infamie.

Une loi du 11 Frimaire déclarait rebelle et punissable comme tel, quiconque n’aurait pas concouru de tous ses moyens, à l’anéantissement de tout ce qui était désigné ennemi de la République. Quels exploits avait déjà fait Carrier au 29 septembre, pour mériter les « bravo » de Hérault-Séchelles et la vraie satisfaction de tout le Comité de Salut-Public ? C’est ce qu’aucun renseignement ne nous apprend. Mais nous allons ouvrir le journal des sanglantes prouesses tant de cet agent que de ses coopérateurs, et faire voir comment les uns et les autres se conformèrent à leurs instructions. (À suivre)

  1. Une réédition récente en a été faite aux Éditions du cerf assortie d’autres documents inédits, de précisions, d’études et de commentaires de Reynald SECHER, Stéphane COURTOIS et Jean-Joël BRÉGEON.
  2. Puissance : la puissance publique (note de VLR).
  3. Autocratie comitatoriale : le pouvoir autoproclamé des commités révolutionnaires (note de VLR).
  4. Despotat : désigne ici le pouvoir des despotes de la 1re République (note de VLR).
  5. Décemvirat : désigne le régime de la Convention, ou 1re République française (note de VLR).
  6. Carrier est le responsable du Tribunal révolutionnaire de Nantes qui fit plus d’une dizaine de millier de victimes dans des conditions atroces (note de VLR).
  7. Babeuf a montré dans un chapitre précédent que l’objectif de la Convention était de dépeupler la France par un système de guerre et de massacre pour assurer une distribution égalitaire des richesses du pays.
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