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Articles de cette rubrique


Les Tontons flingueurs : allégorie légitimiste (Études)

Métapolitique des Tontons flingueurs
samedi 10 novembre 2018 par VLR

Cet article signé Étienne de Montety se propose de tirer des leçons politiques du film culte Les Tontons flingueurs. Le tout est éclairé par le de Regno de saint Thomas d’Aquin. Les titres ont été ajoutés par nos soins pour faciliter la lecture en ligne.



De l’universalisme de la légitimité (Études)

Les trois degrés de légitimité
samedi 29 septembre 2018 par Faoudel

On rencontre des légitimistes dans tous les peuples et dans toutes les religions. En France, des protestants, des musulmans, des juifs — et même des athées — nous contactent pour affirmer leur attachement à la légitimité dans une époque pourtant hostile. Cet engagement, qui dépasse largement le cadre dynastique, revêt donc un caractère plus universel, et amène à une question essentielle : qu’est ce que la légitimité ? Une piste de réponse consiste à partir de ce qui différencie le légal du légitime. Est légal ce qui est conforme à la loi. Est légitime ce qui est conforme à la loi juste. Il y a donc dans le qualificatif légitime une dimension morale non présente dans le terme légal. Mais qu’est ce que la loi juste, et de quelle loi parle-t-on ?



Économie libérale : main invisible, main injuste (Études)

Les corps de métier solution alternative au capitalisme
dimanche 27 mai 2018 par DesMillets

Fondé sur l’égoïsme, le libéralisme économique ne se préoccupe pas de justice. Plus encore, dans la pratique il viole ses propres principes (principes de liberté du travail, de liberté de gestion, de libre concurrence, d’acceptation des risques). Pareillement il n’assure pas les droits qu’il prétend garantir comme les droits à l’emploi ou celui du choix de l’emploi. En réalité tout le système est organisé pour qu’une toute petite minorité puisse concentrer et conserver dans ses mains tous les pouvoirs et l’argent sans la contrepartie de la responsabilité. À l’opposé, le système naturel des corps de métier est fondé sur les principes de justice, d’adéquation au bien commun, de responsabilité, de juste prix et de répartition équitable des bénéfices.



Boniface VIII et Philippe le Bel : Les protagonistes et leurs argumentaires (Études)

Rapports Église/État, 2e partie
dimanche 4 mars 2018 par Alexis Witberg

Le droit romain nous est connu grâce à l’empereur Justinien Ier qui établit au VIe siècle une collection de décisions de justice faisant jurisprudence. Redécouvert à la fin du XIe siècle ce droit conforme au droit naturel est rapidement enseigné à l’université de Bologne où il influence le droit de l’Église ou droit canon. De nombreux clercs et papes — dont Boniface VIII — l’étudient à cette université, avec un effet pervers : ils finissent par considérer que l’Église absorbe les cités politiques et que le pape est en réalité le souverain temporel universel. Les prétentions du canoniste Boniface VIII développées à partir d’arguments juridiques se heurtent à la résistance du roi de France Philippe le Bel soutenu par l’université de théologie de Paris. C’est en effet l’éminent dominicain Jean de Paris qui construit l’argumentaire théologique que les légistes du Roi opposent au Pape. Voilà qui prend le contre-pied des fables colportées au XIXe siècle par l’école libérale mennaisienne.



Libres propos d’un fils de la modernité : Adolf Hitler (Études)

Échantillon d’une pensée révolutionnaire
dimanche 11 février 2018 par Faoudel

Ces citations de Hitler révèlent un homme aux préoccupations très modernes : vivre en communion avec la nature, prêcher la tolérance religieuse, faire triompher la « raison » sur un christianisme maudit, « libérer » l’homme des autorités traditionnelles par la révolution. Moderne, l’abandon de l’institution politique pour le mythe de l’élection du meilleur, de l’homme providentiel qui apportera le salut au pays. Moderne, ce subjectivisme irresponsable d’une raison humaine autonome, débarrassée de toute transcendance : « je puis me tromper, mais je suis de bonne foi » ; même si l’erreur coûte quelques millions de vies. Faut-il s’en étonner ? Par essence révolutionnaire, l’idéologie conduit toujours aux mêmes effets : le « Führer » est bien le digne continuateur des grands ancêtres de 1789 dont il revendique l’héritage.



Catholiques, protestants, musulmans, juifs, athées … pour le Roi (Études)

Aux sources de la légitimité
dimanche 26 novembre 2017 par Faoudel

Un gouvernement, même le plus mauvais et le plus injuste, possède une légitimité minimale, car il est encore préférable au chaos de l’anarchie qui n’est que la version atomisée et généralisée de la loi du plus fort. Cependant il existe des degrés positifs de légitimité qui permettent de définir et de classer les gouvernements justes, selon qu’ils se fondent sur un de ces trois degrés de légitimité :

  • 1er degré : Reconnaissance de la loi naturelle — véritable écologie du comportement humain —, et reconnaissance du droit naturel pour tout homme de vivre selon cette loi (critère compatible avec l’athéisme).
  • 2e degré : Reconnaissance de l’origine divine de la loi naturelle et donc reconnaissance du droit divin de vivre selon cette loi (critère compatible avec la plupart des religions).
  • 3e degré : Reconnaissance de Jésus-Christ Roi des rois, Verbe de Dieu, Dieu unique fait-homme et modèle du roi serviteur de tous (critère compatible avec la plupart des religions chrétiennes).

Les monarchies traditionnelles s’efforcent au moins de respecter la loi naturelle. En reconnaissant à leurs sujets le droit naturel d’être gouvernés et de vivre selon cette loi transcendante, les rois établissent la justice et obtiennent de tous leurs peuples, non seulement l’obéissance libre, mais plus encore leur amour.



Inventaire des techniques de subversion des forums (Études)

D’après un manuel attribué au FBI
vendredi 13 octobre 2017 par Denis Dufour

Les techniques dévoilées dans cet article sont utilisées par ceux que la vérité dérange, il n’est donc pas permis aux tenants de la légitimité d’en faire usage. Comme les autres subversions, ces techniques perdent leur efficacité si elles sont mises en lumière. Aussi, pour assainir les discussions sur les forums, nous invitons les personnes loyales à démasquer ceux qui les utilisent : « Vous recourrez à la technique bien connue (nommer la technique ou la règle, et mettre un lien) pour noyer ce sujet qui vous gêne. Cela démontre seulement que vous ne savez pas répondre, et que vous cherchez à vous en tirer avec des moyens malhonnêtes. »



Voter : du moindre mal au vote utile (Études)

Communion Tradicionalista Carlista
dimanche 11 juin 2017 par VLR

Dans cette petite étude nous nous proposons de distinguer la doctrine morale du moindre mal, qui est licite, et la tactique politique du moindre mal, qui est plus discutable. Nous examinerons ensuite les circonstances historiques qui ont vu naître cette tactique et la façon dont elle a évolué dans le monde catholique. Enfin nous terminerons par quelques réflexions quant à la moralité et à l’efficacité de ce que l’on nomme le « vote utile ».



La légitimité selon Joseph de MAISTRE (Études)

Le « mystique de la tradition »
vendredi 26 mai 2017 par La Légitimité

Joseph de Maistre (1753-1821) n’est pas français, mais il voit dans la monarchie française le modèle même de la civilisation, aussi la violence du phénomène révolutionnaire le plonge-t-il dans un abîme de détresse. Moins méthodique qu’un Bonald, Maistre développe une pensée inquiète, angoissée — voire désespérée —, qui pose les vraies questions sur la mort des nations, sur l’origine de la légitimité et sur le caractère inédit de la Révolution. Il en explore à tâtons les réponses possibles ; aussi ne s’étonnera-t-on pas de trouver de temps à autre dans ses écrits un trait positiviste, millénariste, providentialiste, ou même progressiste. Cependant, sa pensée s’affine en une mystique de la légitimité ; il dévoile alors les sommets de transcendance qui font la grandeur des monarchies et fondent l’amitié des royalistes de tous les pays : « Tout ce qui demande un roi (pourvu que ce soit le légitime) doit être embrassé comme frère. » (Joseph de Maistre et Blacas, p. 19.)



Leçon de démocratie par Aristophane et un fondateur du Parti Socialiste (Études)

À l’usage de ceux qui vont voter
samedi 1er avril 2017 par Faoudel

Si dans la pensée traditionnelle l’objet de tout bon gouvernement est de rendre les hommes vertueux afin de réaliser le bien commun, tel n’est pas le cas de la démocratie. De l’antiquité à nos jours, dans un souverain mépris du peuple, celle-ci a toujours promu structurellement le vice et la médiocrité. Aussi la critique hilarante de la démocratie athénienne par Aristophane résonne-t-elle étrangement avec la pensée politique du socialiste Georges Frêche qui, avec son franc-parler, exprime bien fort ce que tout candidat aux élections pense tout bas : les électeurs ne sont que des « cons » qu’il s’agit d’« engrainer ».



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