Philippe IV dit « le Bel » est probablement le roi le plus vilipendé de notre Histoire. Ses détracteurs — et ils sont nombreux — se recrutent, curieusement, aussi bien dans la mouvance catholique que dans la mouvance maçonnique et ésotérique. Comment expliquer ce phénomène ?
Ce fut à peu près dans le même temps que Boniface VIII, qui s’était brouillé mal à propos avec la France, par une prétention jusqu’alors inouïe sur le temporel des rois, qui n’appartient qu’à Dieu seul, souhaitant enfin de se (...)
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Histoire de l’Église
Articles
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Philippe le Bel et Boniface VIII
17 juillet 2008, par Brekilien -
Quand le Pape Sixte V confirmait les lois fondamentales de succession de France
15 juin 2009, par BrekilienLes lois fondamentales de succession de France se sont affirmées au cours des siècles autour de trois grands principes : hérédité et primogéniture, masculinité, catholicité du roi. L’intervention miraculeuse de sainte Jeanne d’Arc montre magnifiquement que ces lois ont reçu l’agrément divin. Cependant et malgré la béatification puis la canonisation ultérieures de la Pucelle, certains minimisent cette confirmation comme relevant peu ou prou d’une “révélation privée”. Nous rappelons ici que le Magistère (...)
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L’affaire Galilée, par Arthur KŒSTLER [1re Partie]
22 septembre 2012, par CosinusArthur Kœstler, écrivain juif et cofondateur du Betar, n’est pas ce qu’on peut appeler un ami de l’Église catholique, aussi son histoire de la cosmologie (Les somnambules) n’en a-telle que plus d’intérêt. Jusqu’au XVIe siècle le modèle astronomique des épicycles de Ptolémée (90-168) était communément admis car il rendait compte du mouvement des planètes avec une précision remarquable compatible avec celle des instruments de l’époque. Dans une publication de 1543, le chanoine Copernic émet l’hypothèse du (...)
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Le concile de Trente et la France
11 janvier 2014, par Abbé Christian-Philippe ChanutLe gallicanisme n’est jamais conçu comme une machine de guerre contre le Saint-Siège, mais, au contraire… comme une submission réglée par les franchises naturelles et les droits communs dont le roi est le gardien... Ces libertés, définies par les anciens canons et les conciles reçus… accordent étroitement, sous le Roi, le pouvoir politique et le pouvoir ecclésiastique pour paître les fidèles et ne limiter l’ingérence pontificale que dans les affaires d’ordre temporel... L’Église gallicane n’a pas d’autre (...)