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Catholicisme
L’Église croit en Dieu : elle y croit mieux qu’aucune secte ; elle est la plus pure, la plus complète, la plus éclatante manifestation de l’essence divine, et il n’y a qu’elle qui sache l’adorer. Or, comme ni la raison ni le cœur de l’homme n’ont su s’affranchir de la pensée de Dieu, qui est le propre de l’Église, l’Église, malgré ses agitations, est restée indestructible […] tant qu’il restera dans la société une étincelle de foi religieuse, le vaisseau de Pierre pourra se dire garanti contre le naufrage […] l’Église catholique est celle dont le dogmatisme, la discipline, la hiérarchie, le progrès, réalisent le mieux le principe et le type théorique de la société religieuse, celle par conséquent qui a le plus de droit au gouvernement des âmes, pour ne parler d’abord que de celui-là […] au point de vue religieux, principe de toutes les églises, le catholicisme est resté ce qu’il y a de plus rationnel et de plus complet, l’Église de Rome, malgré tant et de si formidables défections, doit être réputée la seule légitime.
Pierre-Joseph Proudhon, De la justice dans la Révolution et dans l’Église, éd. Office de publicité, Bruxelles, 1860, p.23,24,25.
Articles
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Essai sur le libéralisme pratique
21 avril 2008, par Faoudel
Interrogeons nous un instant sur l’action politique du catholique au sein d’une société postrévolutionnaire.
Monsieur Malgrétout
M. Malgrétout est un catholique que l’on qualifie couramment de « conservateur » et ne conçoit pas son devoir d’état sans œuvrer pour l’Église. Il souffre vivement de la crise que celle ci traverse, de la complicité des autorités religieuses dans son sabordage et sa dissolution dans cette entité informe qui rassemble toutes les religions : l’œcuménisme.
Pour défendre la Foi, M. (...)
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Deux pièges en temps de crise : naturalisme et providentialisme
16 mai 2008, par Faoudel
Ces deux tendances se retrouvent chez de nombreux catholiques déconcertés par un environnement social et politique ambiant bien éloigné des principes chrétiens.
La légitimité d’une institution
Le défi des sociétés humaines a toujours été de se doter de l’institution politique la plus légitime.
Dans une société chrétienne, la légitimité doit revêtir un double aspect : une légitimité théologique qui implique la reconnaissance institutionnelle de Dieu comme source de l’autorité. (Plus précisément, pour le (...)
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Allégorie sur la bataille
31 mai 2008, par Vignerte
S’il est essentiel de bien identifier l’enjeu du combat, il ne faut pas pour autant négliger la manière de combattre. Combien sont tombés, ont trahi ou déserté pour l’avoir oublié.
Regardez ce qui demeure du glorieux royaume de France en mille ans d’histoire savamment bâti. De ses provinces écartelées ses princes ont été bannis. Celui qu’il servait, du haut de sa Croix, contemple en pleurs les ruines d’un pays dont un jour Il fut Roi.
Durant deux siècles, la bataille a fait rage. Nos glorieux ancêtres, (...)
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Révolution française et christianisme, par Monseigneur FREPPEL (1889)
17 novembre 2008, par MabBlavet
Dans ce texte l’universitaire légitimiste montre que les principes de 1789 conduisent mécaniquement à la destruction du christianisme, et plus, de tout déisme. Il prévoit la sécularisation de la société, la substitution de Dieu par l’homme, la ruine de l’autorité, la disparition de la Foi et toutes les horreurs consécutives (que l’on songe aux tragédies sans précédent du XXe siècle matérialiste). En cela il s’adresse aux catholiques qui s’imaginent encore que le Christianisme peut s’accommoder de l’idéal (...)
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Mit Brennender Sorge, Encyclique contre le nazisme (1937)
20 novembre 2011, par Faoudel
Dès 1937, le pape Pie XI et le futur Pie XII ― principal rédacteur de l’Encyclique ― dénoncent la modernité nationale-socialiste et la guerre d’extermination que Hitler mène contre l’Église. « Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de l’État, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine [...] quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique, celui-là (...)
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L’historiographie chrétienne médiévale, par Karl-Ferdinand WERNER
5 janvier 2013, par Jean-Pierre Brancourt
Imbus d’autonomie et incapables de concevoir la moindre transcendance, les modernes ont enfermé toute l’histoire médiévale dans une compétition Église-État pour le pouvoir, alors que les prétentions temporelles des papes ne datent que de la fin du Moyen Âge. Cet a priori anachronique explique le mépris des historiens envers l’historiographie chrétienne médiévale (IVe-XIIe siècles) et son interprétation comme une tentative de domination du pouvoir temporel par les clercs. L’illustre historien allemand K.-F. (...)
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Révolution et religion entre persécution et instrumentalisation
24 octobre 2014, par Philippe PICHOT-BRAVARD
L’idée fixe de la Révolution consiste à transférer tout l’amour que le chrétien porte à Dieu à celui, exclusif, de l’État. Selon le ministre Vincent Peillon la « religion de la République* » doit remplacer cette Église tant combattue et jalousée. La nouvelle religion séculière vise à la soumission des peuples par un tout petit nombre qui cherche à conformer le reste de l’humanité à son modèle idéologique, processus bien décrit par le philosophe C. S. Lewis** dans L’abolition de l’homme. Pourtant, malgré ses (...)
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Mobilisation des ecclésiastiques et religieux pour le Roi
1er septembre 2015, par Saintclerc
« En cette heure tragique de l’histoire humaine » (Pie XII), le premier Ordre du Royaume se doit de montrer l’exemple, éclairant et confortant le peuple chrétien. En effet, infidèle à sa mission et à l’ordre voulu par Dieu, la France s’enfonce toujours davantage dans la décadence, la crise et l’enfer d’une vie sans Dieu. Le Clergé catholique, de par le Sacrement de l’Ordre qu’il a reçu malgré son indignité, a un rôle essentiel à mener dans le plan de restauration de l’ordre divin, de réévangélisation de la (...)