La Confédération Helvétique ne montre pas un penchant particulier pour les décorations, civiles ou militaires. Elle ne décerne aucun ordre et interdit à ses ressortissants de recevoir de semblables récompenses des gouvernements étrangers. Cette manière de faire donne encore plus de prix aux deux exceptions dont bénéficièrent, à l’époque de la Restauration, les Gardes-Suisses ayant servi « avec honneur et fidélité » le roi de France.
Honneur et fidélité des Suisses
Le 28 Avril 1815, la Diète fédérale (...)
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Révolution française
Articles
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Le massacre des Suisses au 10 aout 1792
16 juin 2008, par Valancony -
Le 10 aout 1792 par Georges de CADOUDAL (1823-1885)
19 juin 2008, par MabBlavetCe récit suscitera chez beaucoup un sentiment de déjà vu (une grève qui dégénère par exemple). Le schéma est toujours le même : par faiblesse ou par crainte de provocation, une autorité qui doute d’elle même laisse le champ libre à une minorité révolutionnaire décidée et préparée. Alors le chaos s’instaure, aucune institution ne protège plus personne, on est livré à des prédateurs qui prétendent parler au nom du peuple mais qui ne représentent qu’eux-mêmes et sèment la terreur.
Introduction de VLR
Titre (...) -
Une famille noble dans la tourmente révolutionnaire
1er septembre 2008, par ValanconyLa propagande républicaine se plait à présenter la Révolution comme une révolte du peuple contre la noblesse et ses privilèges. Les curieux de l’histoire savent que la vérité est plus complexe et que la Révolution divisa la noblesse comme les deux autres ordres. Ainsi ne s’étonnera-t-on pas de trouver opposé à Cathelineau, simple paysan et généralissime de l’Armée Catholique et Royale, un duc de Biron commandant les armées révolutionnaires.
Une aristocratie déstabilisée par les Lumières.
Évoquant les (...) -
Les tanneries de peau humaine sous la Révolution Française
3 juillet 2015, par MaunyDe l’Ancien Testament jusqu’à l’Antigone du Païen grec Sophocle, inhumer les morts constitue un devoir, une prescription divine. En effet, de même que l’âme, le corps est une partie de notre humanité, aussi les civilisations les plus primitives marquent-elles du respect envers les dépouilles des défunts. Pour le révolutionnaire matérialiste, l’homme n’est que matière : que pourrait-il donc l’empêcher de destiner des parties de corps humain à des fins utilitaires, voire marchandes ? D’autant que ceux dont on (...)
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De la politique génocidaire de la 1re République française, par Gracchus BABEUF (1760-1797)
26 septembre 2009, par MabBlavetFille de la modernité, la bombe droit-de-l’hommique provoque son premier génocide en 1793. Au nom de la liberté et de l’égalité, la Première République invente l’archétype du régime totalitaire : le gouvernement par la terreur. Ivres d’idéologie, des comités bureaucratiques décrètent à demi-mots des “populicides” en prenant soin de ne jamais s’impliquer directement et d’en laisser la responsabilité aux exécutants. Lors de leur procès, ceux-ci rétorquent qu’ils n’ont fait qu’obéir aux ordres. Pour expliquer la (...)
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Les massacres de septembre, par Georges de CADOUDAL (1874)
14 mars 2010, par DSLRDFFin Août 1792, l’Assemblée législative souhaite dissoudre la Commune de Paris tant ses excès l’exaspèrent. C’est compter sans les F∴ Danton et Marat qui en ont besoin comme instrument de terreur pour poursuivre la Révolution. Ainsi Danton lui obtient-il encore plus de pouvoir grâce à un argument promis à un bel avenir : « la Patrie est en danger. » Alors le cauchemar se réalise : on abolit toutes les libertés, on encourage la délation, on arrête les suspects ; puis dans d’effroyables conditions, on massacre (...)
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La prise de la Bastille le 14 Juillet 1789, par Frantz FUNCK-BRENTANO
14 juillet 2018, par MabBlavetLes malheurs viennent souvent d’une autorité faible qui n’ose pas s’imposer pour établir la justice. Or les crimes impunis enhardissent les voyous qui terrorisent la population et finissent par régner en maîtres ; ainsi Louis XVI laissa-t-il s’installer l’anarchie dans son Royaume. Brentano revient ici sur ces circonstances qui ont conduit au 14 juillet. « On a dit que la Bastille avait été prise par le peuple de Paris. Le nombre des assiégeants s’éleva à un millier tout au plus, parmi lesquels, comme (...)
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Le Roi dans la Constitution de 1791, par Guy AUGÉ (1991)
28 mai 2011, par ISHEn 1789, les États Généraux se déclarent « représentants de la nation » et s’érigent en Assemblée constituante. En 1791 l’Assemblée promulgue une constitution écrite réalisant le rêve d’autonomie de la modernité : abolir la monarchie de droit divin pour établir une monarchie constitutionnelle fondée sur l’idéologie de la souveraineté nationale. Louis XVI se trouve alors dans une position intenable : par le serment du sacre il reconnaît que son autorité vient de Dieu, par le serment à la Constitution il admet (...)
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LYON, ville martyre de la 1re République, par Louis-Marie PRUDHOMME (1797)
1er mai 2018, par MaunyLe texte suivant montre que le journaliste Louis-Marie Prudhomme (1752-1830) n’est pas vraiment royaliste, mais il donne une idée des massacres commis à Lyon par la Convention pendant la Terreur en 1794. Pour asseoir sa domination, le premier soin du pouvoir révolutionnaire est d’établir ou de consolider des sociétés de pensée (ou Clubs) constitués de ratés, d’aigris et de marginaux. Ce sont ces mêmes personnages qui, plus tard dans les Tribunaux révolutionnaires, décideront qui doit mourir, imagineront (...)
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Philippe Égalité, par Alfred NETTEMENT (1842)
15 octobre 2011, par MabBlavetPourquoi existe-t-il des orléanistes ? Pourquoi ne croient-ils pas Philippe Égalité qui avoue être le fils d’un cocher ? « Vous savez bien, Mirabeau, que ces titres de prince et d’altesse ne me conviennent pas, que je les ai reniés depuis longtemps, et que, depuis longtemps ; je ne rougis plus de Montfort le cocher. » Pourquoi, eux qui ignorent le principe d’indisponibilité de la Couronne, ne reconnaissent-ils pas ses renonciations publiques ? « je déclare que je déposerai sur le bureau ma (...)