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Idéologie
[L’idéologie est] un système d’explication du monde à travers lequel l’action politique des hommes a un caractère providentiel, à l’exclusion de toute divinité.
[/François Furet, Le passé d’une illusion, Ed. Livres de poche, 1995, p.17./]
Une idéologie est littéralement ce que son nom indique : elle est la logique d’une idée […] dans son pouvoir de tout expliquer, la pensée idéologique s’affranchit de toute expérience.[/Hannah Arendt, Le système totalitaire, Ed. Du seuil, 2002, p.295-298./]
Étant donné que l’homme ne peut vivre sans religion, quelle qu’en soit la forme, le recul du christianisme en Occident a été suivi par la montée de religions de remplacement sous la forme des idéologies post-chrétiennes — le nationalisme, l’individualisme et le communisme.[/Arnold Toynbee cité par Jean-Pierre Sironneau, Sécularisation et religions politiques, 1982, Paris, Mouton Publisher, p.206. /]
[…] l’idéologie a précisément pour fonction de masquer la réalité, et donc de lui survivre. [/François Furet, Penser la Révolution française, Foliohistoire, Paris, 1978, p. 144./]
Articles
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Les racines occultistes du socialisme
1er février 2010, par Internaute
Si la thèse de doctorat de Goodrick-Clarke montre l’influence prépondérante des Loges dans la genèse du Nazisme, on peut en dire autant pour le Communisme qui n’est que la forme radicale de l’idéologie socialiste. Reste à expliquer pourquoi ces régimes totalitaires se sont affranchis de la tutelle des Loges pour ensuite les persécuter. De même, on peut légitimement se demander l’intérêt de la Maçonnerie à produire de telles monstruosités. Un de nos lecteurs propose ici quelques pistes de (...)
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Le catholicisme de ROUSSEAU d’après Augustin COCHIN (1876-1916)
30 juin 2008, par Faoudel
Démonstration magistrale de Cochin qui dévoile dans le Contrat social le germe de tous les totalitarismes. La démocratie rousseauiste est calquée sur le catholicisme par son caractère religieux et universel, mais lui est symétrique et opposée.
Décrypter la pensée de ROUSSEAU (titre de VLR)
L’idée maîtresse du Contrat social, c’est la souveraineté permanente, directe de la volonté générale. La clef de voûte du système, c’est le vote.
Et ici intervient l’objection vulgaire : que (...)
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L’histoire comme enjeu politique
24 juin 2008, par Valancony
Pour conformer l’histoire à leurs dogmes, les idéologues républicains ont effectué de véritables falsifications que de plus en plus de chercheurs dénoncent. Plus dérangeant encore pour nos politiciens : l’évidence de la filiation des totalitarismes communiste et nazi avec "notre" Révolution française.
L’histoire outil idéologique
Voici peu, le président de la République a demandé aux Français de regarder leur histoire en face. Cette invitation se trouve sans objet pour les royalistes (...)
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Les “ philosophes ” des Lumières d’après Augustin COCHIN (1912)
27 octobre 2008, par Faoudel
La société de pensée est une société artificielle, dont le mécanisme a été mis au point au XVIIIe siècle. Elle vous invite à « défendre vos idées », mais par son mode de fonctionnement et à votre insu, elle vous « libère » de la réalité pour vous asservir à la tyrannie de l’opinion. L’addiction au pouvoir des mots qu’elle suscite chez les déçus du monde réel, explique sa formidable expansion et finit par donner l’illusion d’une normalité. Actuellement, ce mode de fonctionnement est celui (...)
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Du silence des démocraties sur les camps de concentration soviétiques
26 janvier 2009, par Valancony
Pourquoi le silence des démocrates ― d’ordinaire si soucieux de leurs Droits de l’Homme ― pèse-t-il encore sur l’univers concentrationnaire communiste ? Pourquoi toute la presse “bien pensante” fait-elle les yeux doux à un Besancenot, disciple de Trotsky, l’artisan de l’épouvantable système de répression soviétique ? Ne serait-ce point en raison d’une filiation commune à la Révolution française, à sa haine de l’autorité, à sa croyance aux artificielles Liberté et Égalité des Lumières ? En (...)
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Origines idéologiques du génocide vendéen, par Gracchus Babeuf (1760-1797)
13 mars 2016, par MabBlavet
Babeuf révèle ici avec horreur le caractère programmé du « populicide » de la France par Robespierre. En effet, selon les décemvirs de la Convention, notre pays était trop peuplé pour envisager un partage égal des richesses et réaliser ainsi l’idéologie du Contrat social de Rousseau. Il fallait donc le dépeupler grâce à un système de guerres et de massacres. Le document présente d’autant plus d’intérêt que Babeuf est considéré comme un précurseur du communisme, utopie origine elle aussi, (...)
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Libres propos d’un fils de la modernité : Adolf Hitler
11 février 2018, par Faoudel
Ces citations de Hitler révèlent un homme aux préoccupations très modernes : vivre en communion avec la nature, prêcher la tolérance religieuse, faire triompher la « raison » sur un christianisme maudit, « libérer » l’homme des autorités traditionnelles par la révolution. Moderne, l’abandon de l’institution politique pour le mythe de l’élection du meilleur, de l’homme providentiel qui apportera le salut au pays. Moderne, ce subjectivisme irresponsable d’une raison humaine autonome, (...)
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L’abolition de l’homme, par C.S. LEWIS (1898-1963)
26 octobre 2013, par MabBlavet
L’éducation traditionnelle a pour finalité de montrer à chacun comment se conformer à notre nature, à cette loi naturelle que Lewis — l’auteur du Monde de Narnia — choisit par commodité d’appeler : le Tao. « Seul le Tao fournit à l’action humaine une loi commune qui peut englober à la fois les gouvernants et les gouvernés. La croyance dogmatique en une valeur objective est nécessaire à la notion même d’une autorité qui ne soit pas tyrannie ou d’une obéissance qui ne soit pas esclavage. » À (...)