En 1713, Philippe V, petit fils de Louis XIV et roi d’Espagne, renonçait au Trône de France pour lui et ses descendants lors du traité international d’Utrecht. De prime abord, la cause semble donc entendue : les descendants de Philippe V ne sont plus successibles en France ... Sauf que, en France la Couronne est indisponible, elle n’appartient pas au Roi, il ne peut donc y renoncer et encore moins y renoncer pour ses descendants. D’éminents juristes comme Paul Watrin, Sixte de Bourbon (...)
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Référentiel
Politique, sociologie, histoire, philosophie... un recueil de textes incontournables utiles au combat royaliste.
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L’argument orléaniste des renonciations d’Utrecht, par Guy AUGÉ
13 janvier 2013, par ISH -
L’historiographie chrétienne médiévale, par Karl-Ferdinand WERNER
5 janvier 2013, par Jean-Pierre BrancourtImbus d’autonomie et incapables de concevoir la moindre transcendance, les modernes ont enfermé toute l’histoire médiévale dans une compétition Église-État pour le pouvoir, alors que les prétentions temporelles des papes ne datent que de la fin du Moyen Âge. Cet a priori anachronique explique le mépris des historiens envers l’historiographie chrétienne médiévale (IVe-XIIe siècles) et son interprétation comme une tentative de domination du pouvoir temporel par les clercs. L’illustre (...)
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Lettre à monseigneur le Dauphin, par BOSSUET
15 décembre 2012, par MabBlavetAvec des accents tout confucéens* Bossuet rappelle la nécessité pour tout homme d’exercer sa raison, « cette lumière admirable, dont le riche présent … vient du ciel » et « par laquelle Dieu a voulu que tous les hommes fussent libres ». Acquérir l’esprit de discernement, apprendre à résister à l’esclavage des passions, entrainer son attention, tel est précisément le rôle de l’éducation. C’est pour faire du fils de Louis XIV un homme vertueux et donc libre, que Bossuet l’exhorte au respect (...)
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Du légitimisme à la légitimité, par Guy AUGÉ (1975)
24 novembre 2012, par MabBlavetAinsi parle Guy Augé : « L’entente sur l’essence même de la légitimité est la clef du problème politique, et pas seulement du problème monarchique. La légitimité traditionnelle est celle qui, scrutant l’ordre naturel, sait reconnaître sa relation au sacré et au divin, parce que la destinée des hommes ne s’arrête pas aux rivages de l’histoire. [La légitimité] est à tous ceux qui la souhaitent servir, et elle exprime, mieux sans doute que « monarchie », l’essence de l’institution royale, (...)
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La loi humaine ou loi positive, par saint Thomas d’AQUIN
13 octobre 2012, par FaoudelDans la modernité, la loi émane de la seule volonté du législateur sans autre référence que lui-même : la légitimité se réduit donc à la légalité. À l’opposé, dans une société traditionnelle « toute loi portée par les hommes n’a valeur de loi que dans la mesure où elle dérive de la loi de nature. Si elle dévie, en quelque point, de la loi naturelle, ce n’est déjà plus une loi, mais une corruption de la loi. » Plus exactement « La loi sera tout ce que la raison établira, pourvu que cela (...)
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L’affaire Galilée, par Arthur KŒSTLER [1re Partie]
22 septembre 2012, par CosinusArthur Kœstler, écrivain juif et cofondateur du Betar, n’est pas ce qu’on peut appeler un ami de l’Église catholique, aussi son histoire de la cosmologie (Les somnambules) n’en a-telle que plus d’intérêt. Jusqu’au XVIe siècle le modèle astronomique des épicycles de Ptolémée (90-168) était communément admis car il rendait compte du mouvement des planètes avec une précision remarquable compatible avec celle des instruments de l’époque. Dans une publication de 1543, le chanoine Copernic émet (...)
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La loi naturelle, par CICÉRON (106-43 av. J.C.)
2 septembre 2012, par MabBlavetContrairement aux artificiels Droits de l’Homme — que l’Occident décadent essaie d’imposer au reste du monde —, la loi naturelle apparaît aux civilisations traditionnelles comme la source du droit. En effet, il n’existe qu’une nature humaine et tous les hommes sont soumis à des mêmes lois qu’ils n’ont pas choisies ; des lois physiques et physiologiques bien sûr, mais aussi des lois de bon comportement, ou lois morales, dont le païen Cicéron nous rappelle l’origine : la raison qui nous (...)
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Plaidoirie de Jean
Foyer défenseur de Louis XX contre Henri d’Orléans [Partie 2]
26 mai 2012, par ISHLa famille Orléans n’a jamais hésité à recourir aux pires expédients pour tenter de justifier ses vaines prétentions dynastiques. Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux du Général de Gaulle, réfute un par un leurs arguments fallacieux. Par exemple, il montre la fragilité de l’argument de service rendu à la France par cette famille en produisant une pièce accablante : en 1942, Henri d’Orléans père de l’appelant propose ses services à Adolf Hitler « pour établir en Europe un ordre nouveau » (...)
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De la fusion orléaniste/légitimiste à la mort d’Henri V, par Guy AUGÉ
12 mai 2012, par ISH1883 marquait la mort d’Henri V comte de Chambord, successeur direct de Charles X. Selon les Lois Fondamentales du Royaume, la Couronne passait à la branche aînée d’Anjou, mais la branche cadette d’Orléans, s’appuyant sur un très révolutionnaire principe des nationalités, réussit à rallier la majorité des légitimistes. Cet œcuménisme politique entre un légitimisme traditionnel et un orléanisme d’essence libérale ne devait échouer qu’à former le bloc conservateur de la IIIe République. (...)
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Le roi Alphonse XIII et la France de 1917, par Paul DEL PERUGIA
28 avril 2012, par MabBlavetÀ l’instar du Pape et de l’Empereur d’Autriche-Hongrie, mettre fin à la monstrueuse boucherie de la Grande Guerre constitue le principal souci d’Alphonse XIII d’Espagne (Alphonse Ier de France). A contrario les démocraties européennes, en proie à l’idéologie nationaliste, exécutent servilement la politique populicide du président américain Wilson. La guerre permet à ce dernier d’abattre la puissante Europe chrétienne par l’éradication de ses dernières monarchies et par l’instauration (...)