Démonstration magistrale de Cochin qui dévoile dans le Contrat social le germe de tous les totalitarismes. La démocratie rousseauiste est calquée sur le catholicisme par son caractère religieux et universel, mais lui est symétrique et opposée.
Décrypter la pensée de ROUSSEAU (titre de VLR)
L’idée maîtresse du Contrat social, c’est la souveraineté permanente, directe de la volonté générale. La clef de voûte du système, c’est le vote.
Et ici intervient l’objection vulgaire : que faites-vous des minorités (...)
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Augustin Cochin
Articles
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Le catholicisme de ROUSSEAU d’après Augustin COCHIN (1876-1916)
30 juin 2008, par Faoudel -
Les “ philosophes ” des Lumières d’après Augustin COCHIN (1912)
27 octobre 2008, par FaoudelLa société de pensée est une société artificielle, dont le mécanisme a été mis au point au XVIIIe siècle. Elle vous invite à « défendre vos idées », mais par son mode de fonctionnement et à votre insu, elle vous « libère » de la réalité pour vous asservir à la tyrannie de l’opinion. L’addiction au pouvoir des mots qu’elle suscite chez les déçus du monde réel, explique sa formidable expansion et finit par donner l’illusion d’une normalité. Actuellement, ce mode de fonctionnement est celui des loges, syndicats, A.G. de (...)
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Le gouvernement révolutionnaire des sociétés de pensée, par Augustin COCHIN
30 mars 2009, par FaoudelDans le gouvernement révolutionnaire de 1793, Cochin dévoile l’action et les méthodes des sociétés de pensée. Il montre comment la bureaucratie y remplace l’autorité et impose un ordre nouveau dans lequel toute spontanéité est étouffée : l’ordre totalitaire. Une obéissance servile est obtenue par la peur de la délation du voisin de tout propos qui pourrait nous singulariser de l’opinion. Cette opinion, élaborée artificiellement dans les sociétés de pensée, constitue la “police de la pensée” et le principe (...)
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Mécanisme des sociétés de pensée, par Augustin COCHIN
26 février 2015, par FaoudelDe la loge au syndicat, de la cellule du parti à l’Assemblée nationale, la machine démocratique promeut une liberté analogue à celle d’une locomotive sur des rails. Impossible de s’écarter de la voie de l’opinion élaborée de façon occulte par ce que Augustin Cochin nomme le « cercle intérieur ». Si le troupeau vote mal, on le « travaille » et il votera encore jusqu’à ce que la motion préparée par le cercle intérieur passe. Alors cette motion sera présentée comme un progrès, un fait acquis, et plus aucune remise (...)
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La société (de pensée) et le parti, par Augustin COCHIN
28 juin 2010, par FaoudelLe détenteur de l’autorité est toujours une personne bien identifiée qui cultive son honneur en agissant par devoir conformément à un ordre transcendant toute volonté humaine. Cette soumission lui attire l’amour de ses subordonnés et le pouvoir moral de les obliger en conscience à travailler pour le bien commun. La démocratie a remplacé l’autorité par deux prédateurs sociaux. L’homme de parti qui pour jouir de la célébrité doit renoncer à l’honneur et au pouvoir : il n’est élu qu’en se soumettant (...)
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La Révolution et la libre-pensée [partie 1], par Augustin COCHIN
12 février 2011, par FaoudelEntrer dans une société de pensée suppose d’abdiquer son identité et sa connaissance du vrai pour épouser l’opinion qu’elle élabore et qui fonde son unité. Cette uniformisation de la pensée octroie à chaque membre le droit de parler au nom du peuple, de la patrie, du prolétariat. En contrepartie, aucune voix divergente n’est tolérée ― elle menacerait l’union ― et tout récalcitrant à la vérité du jour est impitoyablement diabolisé et persécuté. Dans sa forme paroxystique, la société de pensée au pouvoir instaure (...)