Deux cents ans de Révolution ont réduit les catholiques à l’état de réactionnaires. Chaque nouvelle loi inique les met en campagne pour alerter l’opinion et tenter de faire pression sur le gouvernement. Comme toujours la loi est votée, et la fièvre activiste retombée, ils replongent dans un attentisme providentialiste et défaitiste d’où ils ne sortent que pour voter pour le moindre mal (...) en attendant le prochain coup de l’ennemi. Plutôt que de s’acharner à combattre les symptômes (les (...)
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Études
Analyses et documents proposés par l’équipe de rédaction.
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Le mythe de la « bonne république » chez les catholiques
2 novembre 2012, par Faoudel, L.Gedeon -
Charles MAURRAS entre Positivisme, Empirisme organisateur et Nationalisme
1er janvier 2012, par Faoudel, SavéanDans le monde royaliste on présente volontiers Maurras comme le restaurateur des principes monarchiques sur des bases rationnelles. Dans le monde catholique on fait de ce penseur agnostique un champion du droit naturel qui a défendu l’Église, de l’extérieur contre les attaques républicaines, et de l’intérieur contre le catholicisme libéral. Or, sur les plans politique et religieux, le Maître de l’Action Française revendique sa filiation à plusieurs philosophies et doctrines dont le (...)
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Aperçu sur le légitimisme espagnol ou carlisme
26 juin 2011, par ValanconyCette petite étude sur le “légitimisme” espagnol n’envisage la question que du coté espagnol. Chacun sait que le carlisme espagnol s’est “télescopé” avec le légitimisme français pendant de nombreuses années. Le lecteur établira lui-même la concordance entre les princes qui furent, à la fois, aînés de la Maison de France et aînés de la Maison d’Espagne.
Le carlisme
Le terme carlisme désigne le mouvement espagnol qui s’est levé pour soutenir les droits dynastiques du prince Don Carlos, (...) -
Le toast d’Alger du cardinal Lavigerie en 1890
26 mars 2011, par ValanconyAfin de préparer les esprits à sa politique de Ralliement de l’Église à la République, le pape Léon XIII charge le cardinal Lavigerie d’une déclaration fracassante. En effet, outrepassant le domaine imparti à son autorité spirituelle, le Pape s’apprête à promulguer l’Encyclique Au milieu des sollicitudes (1892) qui contraint les catholiques à accepter la République athée et persécutrice. Or le Seigneur nous a donné un critère infaillible pour évaluer une politique : "vous jugerez l’arbre (...)
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Aux origines de la Modernité
9 janvier 2011, par BetuySi pour les Anciens la dignité s’acquerrait par une vie vertueuse en se soumettant aux lois de notre nature, pour les Modernes, la dignité de l’homme réside dans sa liberté. Liberté à l’égard de toute tradition, de toute autorité et de toute institution. Désormais l’homme n’accepte plus d’autre loi que celle qu’il s’est lui-même fixée, ainsi les personnes, les nations, la politique et la science s’autonomisent-elles progressivement sans plus aucun frein à la volonté de puissance. Mais (...)
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Qui a inspiré René Guénon ?
19 décembre 2010, par VignerteDe gauche ou d’extrême droite, certains disciples de René Guénon fréquentent aussi la tradition catholique. En effet, si l’initiation consiste essentiellement en la transmission d’une influence spirituelle par le moyen d’une organisation traditionnelle régulière (Compagnonnage ou Maçonnerie) (1)(2), le maître de la gnose rappelle que pratiquer une religion exotérique (catholicisme, islam...) est une condition préalable pour parvenir à l’ésotérisme (3) car c’est en découvrant le sens caché (...)
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La Monarchie française et le Moyen-Orient
5 décembre 2010, par BrekilienPour beaucoup d’historiens modernes imbus de matérialisme, il est inconcevable que la politique d’un prince puisse être motivée par la foi. Étrangement, certains ultramontains propagent ce même préjugé et réduisent nos monarques à d’affreux impies ennemis de Rome. Or, ne voit-on pas un Louis XIV travailler en lien étroit avec le Pape pour ramener les Chrétiens du Levant à l’unité ? L’œuvre de François Picquet, évêque et ambassadeur du roi, illustre bien cette politique capétienne en (...)
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Autorité et liberté sous la monarchie française
8 novembre 2010, par Jean-Pierre BrancourtLa philosophe Hannah Arendt remarque bien que « l’autorité implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté. »(1) Et en effet, dans l’extraordinaire diversité de l’Ancienne France, non seulement le Roi protège les libertés concrètes des corps intermédiaires, mais il est aussi le principe de leur unité harmonieuse. Pour ordonner et diriger chacun vers le bien commun, son autorité est absolue, autrement dit indépendante des intérêts particuliers. Parce que le Roi exerce (...)
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Les racines occultistes du socialisme
1er février 2010, par InternauteSi la thèse de doctorat de Goodrick-Clarke montre l’influence prépondérante des Loges dans la genèse du Nazisme, on peut en dire autant pour le Communisme qui n’est que la forme radicale de l’idéologie socialiste. Reste à expliquer pourquoi ces régimes totalitaires se sont affranchis de la tutelle des Loges pour ensuite les persécuter. De même, on peut légitimement se demander l’intérêt de la Maçonnerie à produire de telles monstruosités. Un de nos lecteurs propose ici quelques pistes de (...)
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Le Comte de Chambord et la vie internationale de son époque
29 novembre 2009, par ISHOn connait surtout le comte de Chambord pour sa défense du bien commun et des humbles contre une bourgeoisie révolutionnaire individualiste et matérialiste. Sa clairvoyance géo-politique est en revanche largement ignorée : Henri V perçoit très bien le danger que le nationalisme allemand fait courir à l’Europe, et celui que le nationalisme italien fait peser sur la chrétienté en s’attaquant au Pape. À l’opposé de la politique étrangère impérialiste et mercantile de la République, il prône (...)